Faire parler les données avec Power BI

Dernière application de la triade Power Platform, Power BI constitue un élément essentiel de cette suite logicielle dédié au traitement simple de la donnée.

Après le développement des applications et l’automatisation du traitement, c’est désormais la consultation des données que l’on va présenter (la Business intelligence donc). Power Bi est en effet la solution permettant d’utiliser les connecteurs présentés dans les articles précédents pour extraire les données et en faire des graphiques.

Créer des visualisations avec Power BI

La création simple de visualisation est LA fonctionnalité principale de Power BI, s’il ne fallait n’en retenir qu’une. Microsoft avait déjà fait ses débuts avec Power Pivot dans Excel ou SSRS sur SQL Server. Mais le premier n’allait pas assez loin et le second, trop complexe à gérer pour les non initiés. Le but était d’avoir un outil suffisamment puissant et simple pour que les équipes métier puissent le prendre en main.

La création de graphiques est très simplifiée

Via les connecteurs, Power BI va donc pouvoir se connecter à une ou plusieurs sources afin de pouvoir générer vos graphiques. Ceux-ci peuvent être de tout type: camemberts, diagrammes en barres, nuages de points, ou même des cartes. De la même manière que pour Azure Machine Learning, il est possible d’utiliser Python ou le langage R pour produire ses graphiques.

L’autre force de Power BI est de produire des graphiques interactifs entre eux. Vous pouvez ajouter des filtres à vos rapports, qui par définition vont filtrer vos données et adapter les graphiques en conséquence. Mais chaque graphique interagit aussi sur ses voisins. Si on clique sur un pays sur un diagramme carte par exemple, les autres graphiques se réadaptent pour ne filtrer que les données du pays en question. Évidemment, cela ne fonctionne que dans le cas où vos graphiques ont des données corrélées.

Exemple de rapport Power BI
Exemple de graphique Power BI
Rapport Power BI précédent, mais filtré
Le même rapport, filtré avec les données de Californie seulement

Préparer ses données dans Power BI

Il arrive que les données extraites depuis les sources ne soient pas correctement formatées. Relations non établies, typage mal respecté, informations manquantes ou tout simplement calcul à produire: les exemples peuvent être multiples.

Power BI permet directement dans l’outil de préparer les données en entrée avant de produire vos graphiques ou de corréler les informations. Par exemple, il est très simple dans l’outil d’établir une relation entre deux « tables », de la même manière qu’une jointure SQL. Il sera ainsi possible de mettre en relation des données entre une base de données et une fiche Excel par exemple. Ou encore, de rétablir une relation qui aurait dû exister dans une base de données. Un des cas d’usage très utile de cette mise en relation des données est l’utilisation de tables « calendrier » pour lier les données temporelles entre elles.

La fusion de requête permet de (re)mettre en place les relations entre les données

Comme dit précédemment, il est aussi possible de reconstituer des données. On peut ajouter des données fixes, ou changer le type des données présentes. Il est en outre possible de créer des « données calculées », comme par exemple l’évolution d’une donnée dans le temps. Chaque manipulation de données est historisée. On obtient ainsi un résultat potentiellement différent selon l’ordre choisi entre deux manipulations. Autre point important: la source de données originelle n’est PAS modifiée. Le traitement est fait par Power BI. On économise ainsi de la puissance de calcul, tout en évitant d’altérer les données originelles.

Il est possible d’ajouter des données calculées avec des méthodes courantes proposées par défaut

Partager les rapports

Avoir des rapports, c’est bien, mais les partager c’est mieux ! Et Power BI vous permet de faire cela assez simplement.

Chaque rapport qui est créé va permettre d’analyser une situation précise. Ces rapports vont permettre de créer des tableaux de bord donnant une vision globale sur vos données. Tableaux de bord qui redirigeront sur les rapports dont ils sont extraits, afin d’avoir la vision macro / micro selon le besoin. Le partage peut se faire très simplement via le bouton de « publication » de rapport. Il est alors possible de choisir les interlocuteurs ou les groupes à qui on partage les données.

Les rapports sont aussi exportables dans des formats standards tels que PowerPoint ou PDF, pour les transmettre facilement ou s’en servir dans une présentation.

Il est possible d’exporter vos données en PDF ou en PowerPoint par exemple

Enfin, il est possible d’embarquer Power BI directement dans vos solutions applicatives. Power Platform permet évidemment d’embarquer en quelques clics vos graphiques dans votre application. Si cela est un peu plus complexe, on peut faire la même chose dans une application « standard ».

La connexion Power Apps / Power BI est très simple

Conclusion

Cet article sur Power BI conclut l’initiation aux outils Power Plateform. Ce dernier est probablement le plus intéressant d’un point de vue métier, car il permet de prendre rapidement connaissance de vos données. Tout comme pour Power Apps et Power Automate, des solutions similaires existent sur le marché, et peuvent proposer des fonctionnalités plus avancées (comme SSRS pour la BI par exemple). La grande force de Power Platform réside dans des outils puissants, mais simples, et qui évoluent rapidement.

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